#Niunamenos
En quelques clics on se rappelle la violence, les agressions, le harcèlement, les viols, la discrimination. En quelques clics la dure réalité frappe de plein fouet: en 2016 le machisme tue !
En quelques clics on se rappelle la violence, les agressions, le harcèlement, les viols, la discrimination. En quelques clics la dure réalité frappe de plein fouet: en 2016 le machisme tue !
Dans deux mois je pars … deux mois, le temps de gestation d’une louve … le temps de faire mon sac … le temps de l’embrasser une dernière fois … le temps de l’aimer une première fois … le temps de décoller … deux mois …
Retour, je te maudis. Je te maudis, toi et ton nom que l’expérience grave au plus profond de mes mauvais souvenirs … toi et la solitude que tu poignardes dans mes souvenirs … toi et ces larmes sèches qui lacèrent mon coeur lorsque je lui souris un adieu indéfini … toi et cet amour que tu m’as volé lorsque tu m’as rappelé en France … toi et cette déclaration trimestrielle qui ne prendra jamais en compte la richesse de son cou gras et de ses bras frais … toi et ce RER dans lequel je me perds au fond de mes écouteurs pour ne pas entendre leurs sifflements, pour me faire croire que je ne l’ai pas quitté pour rien …
Sans honte aucune pour ma folie, je t’explique que j’y ai vécu six mois. Six mois sur la Côte de la vanille. Six mois en contrat local. Six mois avec 50€/mois. A l’annonce de ce chiffre tes yeux brillent. Admiration ? Scepticisme ? Interrogations ? Une seconde s’efface et tes lèvres me remplissent le coeur de déception lorsque tu me réponds “Ah, mais ça va en fait : on vit bien avec 50€ mensuels à Mada !”
Ma chère petite marchande de fruits,
Il y a quelques semaines nos chemins se sont croisés et ton sourire a changé le cours de ma vie. Aujourd’hui, assis à cette terrasse de café, je profite d’un rayon de soleil pour t’écrire cette lettre et te remercier. Tu ne me connais pas vraiment, ton regard a à peine croisé le miens alors, laisse-moi t’expliquer ma formidable aventure.
Après les attentats de Paris je me suis beaucoup questionné sur ce filtre Facebook aux couleurs de la France, sur ce monde dans lequel la violence est devenue un moyen de communication comme un autre, sur la loi du Talion critiquée lorsque certains l’appliquent, applaudie lorsque ce sont les avions militaires français qui la font respecter, sur ces files d’attentes devant les centres de don du sang, sur la valeur d’une vie
« Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde »(Gandhi) La victime n’a pas d’âge J’ai 15 ans. En uniforme de collégienne je déambule sous les cocotiers. A quatre doigts au dessus du genou, ma jupe grise rappelle aux badauds que je suis mineure. Il a 45 ans. Il se balade. « Mademoiselle, je suis capitaine
Harcèlement de rue ou culture ? Réflexion sur Le harcèlement de rue à l’étranger Lire la suite »
Voyager c’est découvrir, apprendre, connaître … Voyager c’est laisser dans sa chambre d’hôtel ses paradigmes pour essayer de comprendre ces cultures si différentes de la nôtre … Voyager c’est s’enrichir d’ « ailleurs » …
S’expatrier … décider de prendre le large histoire de voir si l’herbe est vraiment plus verte là-bas … histoire de voir là-bas si on y est … histoire de laisser notre vie présente dans une bulle de parenthèses pour tout (re)commencer là-bas … histoire de comprendre d’où on vient tout en allant là-bas …
Partir vivre quelques mois ou plusieurs années à l’étranger épate souvent la galerie. Au moment du départ, en soirée avec des inconnus ou en balade dominicale, le baroudeur s’entend souvent dire qu’il est courageux de partir, de tout quitter pour tenter l’aventure. Pourtant, du courage, ce n’est pas en partant qu’il en faut mais bien au moment du retour …