retour

Arc-en-ciel nuageux, Portugal

Le « chez soi » du voyageur : entre toi et toit(s)

A quelques mois de mon voyage pour découvrir où est mon « chez moi », je commence à me demander s’il est vraiment important d’offrir une adresse à notre « chez moi » …
Aujourd’hui j’essaie de réfléchir à  ce « chez moi » que je vais quitter et retrouver …

Bateau sur le Rio San Juan, Nicaragua

Voyager sans argent : leurre ou véritable source de liberté ?

Nous sommes nombreux à rechercher cette liberté lors de nos voyages. Certains ont d’ailleurs décidé de faire du « sans argent » la clef de leur aventure. Et de leur liberté ?
Grâce à un compte en banque que je n’ose même plus consulter, je pourrais facilement m’inscrire sur la longue liste de voyageurs, bloggeurs, aventuriers ou touristes qui voyagent sans argent. Pourtant, je ne me suis jamais sentie fière de faire partie des voyageurs pauvres. Au contraire, je me sens redevable de cet amour, cette générosité, cette bienveillance que je reçois au quotidien.

image de présentation de l'article "dire au revoir au Chili"

Apprendre à dire au revoir : lettre à un « chez moi » chilien

Ce matin, les aboiements d’un chien au moins mille fois centenaires me réveillent : « C. tu fais fausse route ! Bien sûr que tu l’aimes mais cette lettre, que tu tiens tant à écrire, n’est pas une lettre d’amour: c’est une lettre d’adieu, d’au revoir, d’à jamais, d’à bientôt. »

Comme un sursaut de réalité je réalise que je pars. Oui, je te quitte, une fois de plus. Je pars, je m’en vais, je m’en route. Je ne pars pas « demain » ni « un de ces quatre », non, cette fois-ci mon départ a un jour, un mois, une année: je pars dimanche 02 avril 2017.
Au fond, tu devais t’en douter: mon retour n’était que temporaire, tout comme mon arrivée d’ailleurs…

Du voyage à l’expatriation

Rien n’était vraiment prêt : je ne m’étais renseignée ni sur les conditions d’entrée des pays à traverser, ni sur les vaccins obligatoires et encore moins sur les routes à suivre. Mon itinéraire, résumé en deux mots, pouvait tout aussi bien me faire passer par le Paraguay, le Surinam ou Trinité et Tobago.

Image de présentation de l'article sur les retours de voyage

Retour de voyage : entre déprime et liberté

Retour, je te maudis. Je te maudis, toi et ton nom que l’expérience grave au plus profond de mes mauvais souvenirs … toi et la solitude que tu poignardes dans mes souvenirs … toi et ces larmes sèches qui lacèrent mon coeur lorsque je lui souris un adieu indéfini … toi et cet amour que tu m’as volé lorsque tu m’as rappelé en France … toi et cette déclaration trimestrielle qui ne prendra jamais en compte la richesse de son cou gras et de ses bras frais … toi et ce RER dans lequel je me perds au fond de mes écouteurs pour ne pas entendre leurs sifflements, pour me faire croire que je ne l’ai pas quitté pour rien …

Pare / stop

Du courage !

Partir vivre quelques mois ou plusieurs années à l’étranger épate souvent la galerie. Au moment du départ, en soirée avec des inconnus ou en balade dominicale, le baroudeur s’entend souvent dire qu’il est courageux de partir, de tout quitter pour tenter l’aventure. Pourtant, du courage, ce n’est pas en partant qu’il en faut mais bien au moment du retour …

Expatriation chilienne

A peine un visa touristique, un compte en banque vide, aucune opportunité professionnelle dans mon domaine, pas de billet « retour » ni même les moyens d’en acheter un mais toujours cette curiosité intarissable, cette soif de folie et cette folle envie de ne rien faire comme tout le monde.