Ce qu’il y a de bien avec le vélo, c’est qu’un seul coup de pédale suffit pour aller loin. Enfin, sauf dans les côtes.
Ou dans de la boue.
Ou sur un sentier plein de graviers.
Ou si on a les sacoches trop lourdes.
Mais ça, c’est en pédalant qu’on le découvre !
Pour retrouver une amie belge et rencontrer son troisième bout de chou, j’ai acheté un vélo, je l’ai baptisé Ernest-Modestine et je suis partie sur les routes de France.
Pour éviter les côtes, la boue et les graviers, je suis partie de Toulouse. Pour les sacoches trop lourdes, je n’ai trouvé qu’une seule solution : dévorer des plâtrées de semoule tous les jours. Et puis, pour ce qui est de la boue, je crois bien être l’une des rares Françaises à ne pas avoir eu à me plaindre de la météo de l’été 2021.
Une idée voyageuse
Quand on me demande pourquoi j’ai fait le tour de Corse en kayak gonflable, pourquoi j’ai traversé la Slovénie à pied ou pourquoi je me suis acheté un billet de bus pour Hambourg du jour au lendemain, je ne sais jamais quoi répondre. Comme si le « pourquoi pas » qui démange mes lèvres était insuffisant. Pourtant, c’est l’une des seules réponses que je peux fournir.
Le « pourquoi pas » de mes réponses évasives est le « pourquoi pas » d’un carpe diem quotidien, d’une envie de profiter de la vie avant qu’elle ne me glisse entre les doigts et d’une volonté de fer à n’avoir aucun regret en souvenir. Ce « pourquoi pas », c’est l’envie de revoir des amis, de vérifier des sentiments ou juste celle de voir les rouleaux d’océans chanter sur du sable doré.
L’envie d’aller en Belgique a frappé mon petit cœur vagabond d’un coup, d’un seul. Je me suis réveillée avec l’envie de la voir, elle, Laura. J’avais envie de revoir cette amie avec qui j’ai fait plusieurs universités d’été en République Tchèque, celle qui a réussi à faire disparaître ma peur de l’orage et celle avec qui nous volions, libres comme des oiseaux, parce que la liberté est une béquille pour les pauvres. J’avais envie de revoir ses deux petiots qui avaient pris quelques centimètres et j’avais envie de rencontrer le petit dernier. Alors, trois jours avant mon départ, j’ai filé au magasin de sport, j’ai acheté Ernest-Modestine et j’ai volé la selle en silicone de mon frère.
Un voyage solo en duo
Introvertie et adepte de certains silences, j’aime voyager seule. J’aime le son de ma tente qui se ferme sur ma solitude. Lovée dans mon sac de couchage, je lis, j’envoie des messages et je laisse les souvenirs de la journée réchauffée mes pieds toujours trop froids. Pourtant, de Toulouse à Lille en passant par Redon, Rennes, Honfleur et Bruxelles, je n’ai pas souvent été seule.
Sous la pluie d’une guinguette rochelaise, j’ai partagé houmous et tapenade avec un inconnu qui a décidé de pédaler une semaine avec moi. Je lui ai lancé l’invitation comme je lance des blagues pas drôles. Elle a ricoché sur un « oui » inattendu et je l’ai rencontré. Après un an sans pédaler, j’avais ma confiance en moi au ras des pédales. Pourtant, dans les forêts des Landes, dans les rues de Bordeaux et sous le soleil de Saint Brice, j’ai pédalé comme une débutante en soif d’aventures. J’ai pédalé en silence lorsqu’il prenait de l’avance. J’ai pédalé en riant lorsqu’il se prenait pour un GPS humain et j’ai pédalé dans la découverte de l’autre.
Commencer ce voyage en solo par une aventure à deux, m’a convaincu que j’avais les capacités d’aller au bout de mes rêves, que quelque soit mon rythme, mes pauses et mon addiction à l’houmous, je saurais aller en Belgique.
Pour ce voyage, j’ai tracé un itinéraire de retrouvailles. Des retrouvailles avec mes souvenirs de paysages. Des Sables d’Olonne à Saint-Nazaire, j’ai longé une côte où je venais lorsque le besoin de voir l’horizon faisait vibrer mon petit cœur d’étudiante. Au Mont Saint Michel, j’ai gravé des souvenirs de vacances avec mon petit frère. Aux Caps Blanc-Nez et Gris-Nez, c’est l’accent du Chili, les conversations bilingues et les rires goût melon qui m’ont offert des sourires de saudade.
Il m’est arrivé de croire, que le synonyme de voyage était découverte, que le synonyme de plaisir était nouveauté. Pourtant j’aime voyager vers des retours, je prends plaisir à voir de nouveau des lieux qui enchantent ma mémoire. J’aime laisser mes pas me guider dans une ville qu’ils ont connu il y plus de 10 ans, sourire en repensant à ces soirées mémorables rue de la Soif et à ces après-midi passées sur l’herbe du Thabor. J’aime quand une ville que je pensais connaître me dévoile de nouveaux secrets, lorsque je retrouve les chaises dépareillées d’un café associatif et que je plonge mes dents dans une spécialité oubliée. Je crois, que je suis une voyageuse du temps et de l’espace, des retours et des « à bientôt ». J’aime la saudade, les souvenirs et ce qu’il en reste.
Après une année pandémique, j’ai eu envie de caresser des sourires connus. J’ai donc tracé ma route vers la Bretagne où m’attendaient des amis. J’ai convaincu une amie de me rejoindre au Havre le temps de quelques rhums arrangés et j’ai filé vers le Nord.
Je crois qu’aucun mot ne saurait décrire les battements de mon cœur lorsque je lui ai fait bise, lorsque je l’ai pris dans mes bras, quand on s’est raconté nos vies comme si on ne s’était jamais quittée ou lorsque nos rires se sont envolés dans un concert de joie. Malgré le temps et la distance, des amitiés continuent de vivre dans mes rêves d’avenir. On se voit peu, on ne s’écrit presque jamais, pourtant lorsque j’annonce que je débarque avec un vélo et un vrai besoin de douche, les bras et les portes s’ouvrent. Ces amitiés d’ici et là sont l’une de mes plus précieuses richesses. Ces retrouvailles sont l’un des plus beaux moteurs de voyage qui soient.
Une épopée de rencontres
Si j’ai programmé un coup de foudre avec Ernest-Modestine, c’est grâce à tous les cyclistes rencontrés le long du Canal de Nantes à Brest. Sur leurs fidèles destriers en alu, ils pédalaient au rythme du kayak pour échanger quelques mots. Aux écluses, ils profitaient de nos pauses imposées pour lancer leurs questions ou raconter leurs voyages. Ils avaient l’air si heureux que j’ai eu envie de me lancer sur leurs sillons.
Il existe, entre cyclo-voyageurs, une sorte de bienveillance itinérante. Sur la route, il y a celleux qui s’arrêtent pour m’aider à changer une chambre à air et qui finissent par lancer une invitation à prendre une bière. Puis une douche. Puis un diner. Puis à rester profiter de la chambre d’amis.
Il y a celui qui ralenti son rythme pour dévorer quelques kilomètres avec ma lenteur (et le vent de face). Il y a ceux qui souhaitent bon appétit lorsque la pause pique-nique se fait dans le seul mètre carré d’ombre de toute la région Nouvelle-Aquitaine et ceux qui changent le programme de la journée pour m’accompagner jusqu’à Étretat. Et puis, il y a ce jeune qui voyage sans café, mon alter-ego de la préparation du voyage, ce monsieur qui m’offre des biscuits en me racontant son rêve de gosse et sa femme qui lui manque et tous ces pédaleurs du dimanche qui, entre deux tours de rond-point, me demandent où je vais. Certains me félicitent, d’autres me font louper ma sortie et tous remplissent mon petit cœur d’artichaut d’une motivation sans faille. De l’éphémérité de ces rencontres je garde la motivation à aller plus loin, à laisser mon sourire ouvert aux inconnus et à faire partie de la communauté des cyclo-sympas.
Enveloppée dans la générosité du bitume, j’ai avancé sans crainte ni peur. J’ai roulé en écoutant des histoires d’ailleurs et en criant du courage à celles et ceux qui grimpaient pendant que je me trompais de direction dévalais une pente à toute vitesse avant de la remonter pour retrouver ma route. Blottie dans ce sentiment d’appartenance à une communauté éphémère, j’ai senti que je pouvais demander de l’aide à n’importe qui, n’importe où. Alors, lorsque je suis tombée et que mon sang a taché le bitume, je n’ai pas hésité un seul instant. Je me suis approchée d’une habitation, j’ai vu le regard circonspect de la dame bien coiffée et j’ai demandé un peu d’eau de savon. Je suis repartie avec un pansement et des encouragements.
Une aventure plate
L’itinéraire choisi pour rejoindre Bruxelles était donc finement calculé. Il y avait des retrouvailles à Redon, à Rennes, au Havre et à Lille. Il y avait le rêve d’aller à Cherbourg, celui de découvrir la Normandie et surtout, l’envie de ne pas trop me fatiguer dans les côtes.
Pour une fois, ce voyage avait été bien pensé ! Enfin, presque. Il était tellement bien pensé que dans les marais de Vendée, sous les pins des Landes et le long de la Vilaine, j’avais l’impression de pouvoir dévorer les kilomètres sans ne jamais m’arrêter. Les lignes étaient si droites et si plates que je me voyais déjà battre tous les records du monde de distance. Enfin, presque.
Chaque jour, je chantais au vent, noyais l’ennui rectiligne dans des podcasts et remerciais les concepteurs de pistes cyclables sans dénivelé. Puis, la Normandie est arrivée, apportant avec elle ses falaises, sa Suisse, ses hauts et ses bas. Depuis mes montagnes bleues cévenoles, j’imaginais la Normandie comme une terre de platitude. Une Patagonie miniature, manchots et lions de mer en moins. Je rêvais de journées à pédaler entre vergers et fermes laitières, à boire du cidre et du pommeau sans craindre l’effort à venir. J’étais tellement persuadée que la Normandie était plate, que je suis tombée dans la première côte qui s’est dressée sous mes roues. La stupéfaction ouvrant grand ma bouche ahurie, j’ai eu besoin de quelques kilomètres à en baver sur les falaises et quelques secondes de bonheur descendu pour réaliser que ce petit coin de bout du monde était tout sauf plat. J’ai alors souri en pensant à mes études de géographie avortées. Peut-être que si j’avais passé plus de temps en amphi que dans les manifs, j’aurais su que les falaises ne se situent que trop rarement au ras de l’eau.
En Normandie puis dans les terres du grand nord français, j’ai laissé ma fierté sur le bas côté. Seule, entourée de cyclistes ou sur la route, j’ai dessiné les contours de mes nouvelles limites. J’ai testé mon élan, j’ai convaincu mon endurance de tenir bon, j’ai changé les vitesses d’Ernest-Modestine et j’ai posé pied à terre lorsqu’un cheval essoufflé m’a doublé. J’ai accepté le repos, le maque d’entraînement et l’envie d’aller loin. J’ai compris que pour en profiter rien ne servait de me faire mal. J’ai compris que rien ni personne ne m’obligeait à continuer à faire du surplace dans des côtes trop raides.
Je ne suis pas sportive. Mon corps a gardé en mémoire les années de chutes, de dispenses et de peurs. Dans la douceur et la cyclo-marche, j’ai créé les souvenirs d’un voyage de tous les possibles. Lorsque la trotteuse marquait l’heure du sommeil, je cherchais un coin où dormir : un abri-bus, une table de pique-nique, l’orée d’un cimetière sont des spots à bivouac tout à fait acceptable lorsque le corps réclame une pause. À pied, en kayak ou à vélo, l’esprit motive, le corps résiste. L’un et l’autre se complètent, s’unissent et se chamaillent pour nous faire avancer. Alors, seule avec mon corps et mon esprit, j’ai parlementé, écouté et accepté les faiblesses, les défis personnels et les envies de rien pour atteindre la Belgique.
Un retour à l’étranger
SI j’avais préparé l’itinéraire, les retrouvailles et la chambre à air de rechange, je n’avais absolument pas anticipé mon passage de frontière. Je suis allée en Belgique comme on va à la boulangerie du coin. Mon passeport rangé au fond de mes sacoches trop lourd était (presque) prêt à dégainé en cas de contrôle. Mon pass sanitaire était (enfin) en règle et je savais même quelle direction suivre pour rejoindre Bruxelles. Pourtant, dès mon premier sourire échangé, j’ai senti une sensation de bien-être oublié m’envahie. J’étais là, à quelques coups de pédales de chez moi, en Flandres. J’étais plongée dans une langue étrangère, dans l’inconnu d’une culture frontalière, dans le bonheur de ne rien comprendre. Enivrée par cette sensation retrouvée, j’ai lu tous les panneaux qui croisaient mon regard, j’ai fait des courses tous les jours pour entendre le caissier m’annoncer des chiffres incompris et j’ai essayé d’arrêter le temps.
Perdue dans ma zone de confort vagabonde, j’ai fait des haltes à Bruges et à Gand, le temps de suivre la lumière dans des ruelles nuageuses. J’ai capturé des conversations aux sonorités d’ailleurs, j’ai volé des sourires touristiques et j’ai partagé mon dortoir avec des accents lointains. J’aime voyager en France. J’aime découvrir les montagnes russes de Normandie, revoir le port de Pornic et reboire un café à l’Écart. J’ai tellement aimé les voyages fait depuis le début de la pandémie, que je ne ressens pas le besoin de partir loin. Mais, je dois l’admettre, me perdre dans une langue étrangère, manger de nouvelles saveurs et rien comprendre au monde qui m’entoure me procure une joie indescriptible. Seule sur les pistes cyclables flamandes, j’ai senti mes yeux s’écarquiller de bonheur à chaque croisement. Ici et là, j’ai senti mon cœur exploser de joie à chaque « je ne parle pas flamand » prononcé. De l’autre côté de la frontière, j’ai senti mon sourire frôler les crampes à chaque surprise culturelle.
J’ai besoin de partir. J’ai besoin d’aller voir ailleurs si j’y suis, si tu y es. J’ai besoin de me perdre, de rêver, de ne rien comprendre et de lire sur des lèvres inconnues des gestes sonores. J’ai besoin de voyager. Mais, j’ai surtout besoin de mouvement. J’ai besoin et envie de sentir mon corps se fatiguer pour aller ici ou là. J’ai envie et besoin de sentir le vent sécher mes perles de larmes, la pluie frapper aux portes de ma maison de toile et le soleil dessiner des marques de sandales sur mes pieds toujours trop blancs. J’ai besoin et envie d’avancer vers des rêves que je n’ai pas encore faits, de dessiner des sentiers de vie seule ou à deux, ailleurs ou maintenant. Alors, à vélo, en kayak ou à pied, je continuerai de préparer des itinéraires de rencontres, je continuerai à partir sur un coup de tête matinal et à faire des amours, mes plus belles raisons de voyager.
Des liens utiles pour préparer son voyage
Pour ce premier cyclo-séjour en solo, j’ai fait simple. J’ai dessiné un itinéraire plat et j’ai suivi les panneaux. Si l’envie te prend d’aller manger des gaufres en Belgique, boire de la bière en Bretagne ou tout simplement bronzer sous le soleil de Calais, voici quelques liens utiles pour préparer ton voyage à vélo.
- Un programmateur d’itinéraire pour les voyages en France : France vélo tourisme. Tu y indiques ton point de départ, celui d’arrivée, tes étapes et, hop !, le site te propose un itinéraire. On y trouve également les hébergements accueil vélo, des témoignages, des idées de séjour.
- De Toulouse à Bordeaux, j’ai suivi le Canal des 2 Mers. Très bien indiqué, les pistes cyclables et véloroutes sont agréables à partir de Toulouse.
- De Bordeaux à Lacanau, j’ai pris la piste cyclable homonyme. L’itinéraire est long, plat, simple et parsemé de cyclistes.
- Pour longer l’océan, il existe la Vélodyssée. Son autre petit nom est l’Eurovélo 1. En France, elle longe l’Atlantique d’Hendaye à Roscoff. Elle se poursuit ensuite vers Lisbonne au sud et la Norvège tout au nord.
- À Saint-Brévin, j’ai quitté la Vélodyssée pour emprunter le Pont de Saint Nazaire. En été, des navettes gratuites permettent aux cyclistes de traverser le pont en toute sécurité.
- En Bretagne, j’ai suivi l’eau d’un bout à l’autre des terres. De Redon à Saint-Malo, j’ai emprunté le Canal d’Ille et Rance et Vilaine. Un itinéraire simple, beau et bucolique.
- À Saint-Malo, j’ai rattrapé une véloroute européenne : l’eurovélo 4 ou Vélomaritime. Si elle permet de pédaler de Roscoff à Kiev, en Ukraine, en passant par la Belgique, je l’ai vite abandonné pour découvrir la Normandie.
- Terre aussi belle que vallonnée, la Normandie dispose de plusieurs pistes cyclables et véloroutes. J’ai, sur quelques kilomètres, suivi la Véloroute du Lin. Comme son nom l’indique, elle est traverse des champs de lin qui dansent sous le vent (toujours de face) de Normandie. Enfin, je crois. Parce qu’à vrai dire, en plein mois d’août, le lin était déjà bien loin des champs. Je n’ai donc pu profiter que de ce vent (toujours de face) qui fait danser les cheveux.
- Le réseau cyclable belge fonctionne avec des « nœuds cyclables ». Il s’agit de numéros attribués aux croisements stratégiques de voies cyclables. Le site provelo explique que « ces numéros sont ensuite repris, pour chaque carrefour, sur des panneaux qui indiquent également la direction d’autres carrefours numérotés appartenant au réseau. » Pour créer son itinéraire, ce site est parfait. Tu y notes ton point de départ, celui d’arrivée et, hop !, il t’indique les numéros à suivre.
Magnifique, merci !
« Je crois, que je suis une voyageuse du temps et de l’espace, des retours et des « à bientôt ». J’aime la saudade, les souvenirs et ce qu’il en reste. » Tellement bien dit, tellement vrai;
Merci beaucoup Caroline pour ce gentil commentaire. Je suis toujours très touchée quand mes phrases plaisent 🙂
Ce texte est magnifique on voyage avec toi au fil de la lecture, quelques zestes d’humour, toujours cette sensibilité à fleur de peau, sans trop en faire, vrai, humble, cet esprit paisible qui se dégage, ce sentiment de bienveillance, merci Céline
Merci beaucoup François. Je suis ravie que cet article plaise 🙂
J’ai suivi progressivement ta mue de slow voyageuse à celle de voyage par sa propre force des jambes et bras et je trouve que c’est un bel exemple, pour montrer aux gens qui ont peur de franchir le pas ou buttent sur des préjugés. L’avantage de chaque activité est de pouvoir s’adapter à la personne qui la pratique.
Te voir faire du kayak, ensuite marcher à pied et maintenant du vélo, colle complètement à ma propre démarche, cela fait plaisir.
bref continue et je lirais toujours avec plaisir !
Merci beaucoup Manu. Le voyage à vélo me faisait de l’œil mais, j’avais peur. Des peurs plus ressenties que verbalisées, mais elles me clouaient un peu au sol. Et puis, à force de voir et lire les aventures de cyclo-voyageurs, je me suis dit que moi aussi je pouvais le faire. J’espère, comme tu le mentionnes, réussir à montrer un exemple. Celui qu’en adaptant ses voyages à ses conditions physiques, maladies et handicaps, on peut vivre ses rêves de voyages.
Je te souhaite une excellente année.