Ce matin, les aboiements d’un chien au moins mille fois centenaires me réveillent : « C. tu fais fausse route ! Bien sûr que tu l’aimes mais cette lettre, que tu tiens tant à écrire, n’est pas une lettre d’amour: c’est une lettre d’adieu, d’au revoir, d’à jamais, d’à bientôt. »
Comme un sursaut de réalité je réalise que je pars. Oui, je te quitte, une fois de plus. Je pars, je m’en vais, je m’en route. Je ne pars pas « demain » ni « un de ces quatre », non, cette fois-ci mon départ a un jour, un mois, une année: je pars dimanche 02 avril 2017.
Au fond, tu devais t’en douter: mon retour n’était que temporaire, tout comme mon arrivée d’ailleurs…