« Actuellement, celles qui se trouvent dans cette situation de détresse [grossesse non désirée], qui s’en préoccupe ? La loi les rejette non seulement dans l’opprobre, la honte et la solitude, mais aussi dans l’anonymat et l’angoisse des poursuites. Contraintes de cacher leur état, trop souvent elles ne trouvent personne pour les écouter, les éclairer et leur apporter un appui et une protection.»
(Simone Veil)
Article mis à jour le 07/10/2021.
Qui n’a jamais eu peur ?
Mes derniers mois au Chili ont été quelque peu mouvementé niveau sexualité : un amoureux, des capotes qui craquent à tout va, des pilules du lendemain et cette angoisse permanente du « et si je tombais enceinte ?! Moi, celle qui ne veut pas d’enfants, celle qui veut voyager, celle qui veut rejoindre l’Alaska en stop »
Je ne suis pas la seule à avoir senti cette boule au ventre en attendant de sentir le sang couler. Elle, de passage au Chili, en couple depuis plusieurs mois, Elle, expatriée en Argentine… Nos conversations aboutissaient toujours à la même conclusion : « si je tombe enceinte, je file en Uruguay ». L’Uruguay, l’un des seuls pays d’Amérique du Sud à autoriser l’avortement. Mais pourquoi n’avons-nous jamais pensé à la Guyane Française, pourquoi n’avons-nous jamais vraiment réfléchi aux lois de nos pays respectifs ?
Peut-être, parce qu’au fond de nous, nous avions l’intime conviction de nous retrouver face à un mur législatif … Et puis, en quatre années d’expatriation chilienne j’ai entendu les larmes de jeunes filles, de jeunes mères ayant avorté dans un pays où tout type d’IVG était interdite. Jusque-là j’avais pu me protéger de mon empathie dévorante. Oui, mon cœur avait pu résister au partage de douleur jusqu’à ce qu’un soir, il rentre à la maison et me dise :
« Tu te souviens d’Elle ? Elle a acheté du misoprostrol sur internet pour avorter. Apparemment l’embryon est mort, mais Elle ne l’a pas expulsé. Elle a passé deux mois avec un embryon mort dans son utérus, car aucun médecin n’a voulu l’aider par peur d’être accusé d’avortement. »
Elle a survécu, au moins physiquement. Elle n’avait pas les moyens de se payer un voyage médical. Elle n’avait ni les contacts ni les moyens de payer une faiseuse d’anges (lire les témoignages de 3 voyageuses ayant avorté en Amérique Latine).
Son histoire m’a plongé dans la réalité. Est-ce que j’aurais eu les moyens et le temps de sortir du pays pour avorter si j’étais tombée enceinte ? Est-ce que les nombreuses baroudeuses qui comme moi partent en Amérique du Sud sans un sou sauront où aller en cas de grossesse non désirée ?
Pourquoi cet article ?
Selon l’OMS, entre 2010 et 2014, entre 4,7 et 13,2% des décès maternels au niveau mondial pouvaient être attribués à un avortement non sécurisé.
Chaque jour, des femmes meurent parce que l’État et/ou la religion imposent leurs règles sur leurs utérus.
Chaque jour, des associations viennent en aide aux femmes en situation de grossesse non désirée, et ce, malgré les risques encourus.
Chaque jour, je pense à ces députés, sénateurs ou simples politiques qui essaient de faire marche arrière sur le droit à l’IVG.
Que l’on soit pour ou contre l’avortement, cela ne changera rien à la situation : les femmes avortent et continueront d’avorter !
Pour essayer d’apporter ma goutte d’eau à la situation, j’ai rédigé cet article à destination, surtout, des voyageuses, expatriées, touristes ou exploratrices qui tomberaient enceintes en Amérique Latine continentale.
Pour chaque pays du continent, vous trouverez la législation en vigueur, les peines encourues ainsi que des liens d’associations susceptibles de vous aider, écouter, orienter en cas de grossesse non désirée.
Si vous avez des commentaires, des retours d’expérience, des témoignages ou des mises à jour à apporter à cet article, laissez un commentaire ou envoyez-moi un petit message à celine@voyagesduneplume.com
(toutes les informations quant aux lois en vigueur proviennent des codes pénaux ou civils de chaque pays)
Argentine
Le 30 décembre 2012 le Sénat argentin approuve le projet de loi légalisant l’interruption volontaire de grossesse et sans condition jusqu’à la 14e semaine de grossesse.
La demande d’IVG doit se faire par écrit. L’intervention aura lieu dans les 10 jours suivants la demande.
Lien utile en cas de grossesse non désirée en Argentine : Socorristas en Red (réseau présent dans tout le pays
Belize
Au Belize, comme dans de nombreux pays d’Amérique Latine, l’avortement est puni par la loi, sauf dans certains cas:
- danger pour la vie de la femme enceinte
- danger pour la santé physique ou mentale de la femme enceinte ou de l’un des enfants de sa famille
- si le fœtus présente de grands risques d’un handicap lourd
La loi stipule également qu’il faudra prendre en compte le contexte socio-économique de la femme enceinte. Cela laisse donc une porte ouverte aux femmes désireuses d’avorter au Belize.
Peines encourues :
- jusqu’à 14 ans de prison pour la femme ayant avorté ainsi que la personne ayant pratiqué l’acte
Lien utile en cas de grossesse non désirée au Belize : Belize Family Life Association
Bolivie
Depuis 1973 l’Etat bolivien autorise l’avortement en cas de risque pour la santé de la mère et de viol.
Peines encourues pour un avortement illégal :
- de 1 à 3 ans de prison pour les femmes ayant avorté
- de 1 à 6 ans de prison pour toute personne ayant pratiqué l’avortement
En 2017 le Sénat a voté la légalisation de l’avortement (au cours de 8 premières semaines de grossesse) pour les cas suivants :
- risque présent ou futur pour la vie et la santé de la femme enceinte
- fœtus non viable
- grossesse due à un viol ou un inceste
- lorsque la femme enceinte est une enfant ou adolescente
Lien utile en cas de grossesse non désirée en Bolivie : Por la vida de las mujeres
Brésil
Le cas du Brésil me semble particulièrement intéressant dans un continent où les femmes luttes au quotidien pour l’amélioration de leurs droits.
Alors que dans certains pays des projets de loi pour amplifier l’accès à l’avortement sont en cours de révision, le Brésil a décidé de faire un énorme pas en arrière: en 2017, 18 députés hommes ont voté un texte de loi selon lequel la vie d’un être humain commencerait dès sa conception et serait, par conséquent inviolable. L’opposition ? Le vote d’une seule femme contre cette proposition.
En 2018, le texte sera de nouveau soumis à un vote. Si la majorité l’emporte, l’IVG pourrait être totalement interdite au Brésil.
En 2019 la loi reste inchangée au Brésil.
En attendant le résultat du vote l’avortement est autorisé en cas de risque pour la vie de la femme enceinte ; viol (ou de l’emploi de techniques de procréation médicalement assistée sans le consentement de la femme) et d’anencéphalie foetale.
Peines encourues :
- pour une tentative d’avortement, la peine sera de 2 à 6 ans pour la femme
- en cas d’avortement, la peine sera d’1 à 3 ans de prison pour la femme (la peine peut être réduite d’un tiers si l’avortement a eu lieu pour protéger l’honneur de la femme)
- de 2 à 6 pour la personne ayant pratiqué l’IVG
Lien utile en cas de grossesse non désirée au Brésil : Tamojunta
Chili
Depuis 2017, le Chili autorise l’avortement pour trois causes: danger pour la vie de la femme enceinte ; foetus non viable et viol.
Grâce à un protocole légal d’objection de conscience, un médecin peut refuser de pratiquer un avortement.
Peines encourues :
- de 3 à 5 ans pour la femme
- de 541 jours à 3 ans si la femme a avorté pour « caché son déshonneur »
- de 41 jours à 3 ans pour la personne ayant pratiqué l’avortement
Liens utiles en cas de grossesse non désirée au Chili : Línea aborto libre Chile / Con las amigas y en la casa (présent dans toutes les régions du Chili)
Colombie
Le 21 février 2022, la Cour Constitutionnelle colombienne a opté pour la dépénalisation de l’IVG jusqu’à la 24e semaine. Cela signifie qu’une personne peut avoir recours à l’avortement jusqu’au 6e mois de gestation. Désormais, « l’acte d’avortement ne sera punissable que s’il est pratiqué après la vingt-quatrième semaine de gestation ».
Après le 6e mois, le recours à l’IVG est possible dans les cas suivants :
- danger pour la vie ou la santé physique ou mentale de la femme ;
- fœtus non viable ;
- viol ou procréation médicalement assistée non consentie et inceste.
Peines encourues pour un recours à l’avortement après la 24e semaine :
- de 16 à 54 mois d’emprisonnement pour une femme ayant avorté et la personne ayant pratiqué l’avortement
Liens utiles en cas de grossesse non désirée en Colombie : Las parceras / Fundación Sí Mujer (espagnol et anglais)
Costa Rica
Depuis 2006, l’interruption volontaire de grossesse est autorisée en cas de danger pour la vie ou la santé de la femme enceinte (la loi n’est pas claire en ce qui concerne sa santé mentale).
En 2018 un projet de loi sur l’avortement thérapeutique est en cours de discussion.
Peines encourues :
- d’1 à 3 ans d’emprisonnement pour une femme ayant avorté et la personne ayant pratiqué l’acte
- la peine sera réduite à 6 mois minimum et 2 ans maximum si le fœtus avait moins de 6 mois
- si l’avortement a eu lieu pour protéger l’honneur de la femme, la peine encourue sera de 3 mois à 2 ans de prison pour elle et la personne ayant pratiqué l’acte
Liens utiles en cas de grossesse non désirée au Costa Rica : Feminismos Costa Rica / Asociación ciudadana ACCEDER / Las Rojas
Equateur
En Equateur l’avortement est légal en cas de danger pour la vie et la santé de la femme ou en cas de viol.
Dans les deux cas, si la femme n’est pas en état ou n’est pas apte à donner son consentement, l’époux ou un membre de sa famille proche pourra le faire à sa place.
Peines encourues :
- de 1 à 5 ans de prison pour la femme
- d’1 à 5 ans pour la personne ayant pratiqué l’avortement
Liens utiles en cas de grossesse non désirée en Equateur : Las Comadres / Colectiva Salud Mujer Ecuador
Guatemala
La Constitution guatémaltèque garantit et protège la vie humaine à partir de sa conception. Cela implique donc de grandes restrictions quant à l’avortement et celui-ci n’est autorisé en dernier recours qu’en cas de danger pour la vie de la femme enceinte.
En 2017, le Guatemala expulse les membres de l’ONG Women on Waves qui venaient en aide aux femmes désireuses d’interrompre leur grossesse. Par la même occasion, les membres du Parlement ont modifié la loi de « protection de la famille » en augmentant les peines encourues en cas d’avortement.
Peines encourues :
- d’1 à 3 ans de prison pour la femme ayant avorté et la personne l’ayant aidé dans l’acte
- de 6 mois à 2 ans d’emprisonnement si la femme enceinte présente des troubles mentaux
Lien utile en cas de grossesse non désirée au Guatemala : Women on web (en plusieurs langues) réseau international. Peut-être qu’en les contactant vous trouverez des informations spécifiques au Guatemala.
Guyana
En Guyana (tu sais, ce petit pays situé entre le Vénézuela et le Surinam, dont on ne parle presque jamais) la législation quant à l’IVG est assez complexe.
Une femme peut avorter:
- jusqu’à la 8e semaine de grossesse sans problème
- de la 8e à la 12e semaine, seulement s’il existe un risque pour la santé de la femme ou du fœtus, ou si la grossesse a eu lieu malgré l’utilisation d’une méthode de contraception
- de la 12e à la 16e semaine, uniquement en cas de danger pour la santé de la femme ou du fœtus
- après la 16e semaine, seulement s’il a des risques très graves pour la santé de la femme ou de fœtus
Lien utile en cas de grossesse non désirée en Guyana : International Planned Parenthood Federation (en anglais)
Guyane Française
Région et département d’outre-mer, la Guyane Française applique la même loi qu’en métropole en matière d’IVG.
L’avortement peut donc être pratiqué jusqu’à la 12e semaine de grossesse.
Lien utile en cas de grossesse non désirée en Guyane : Planing familial
Honduras
En 2017 la législation sur l’avortement a été confirmée: interdiction totale d’interrompre volontairement une grossesse au Honduras !
Même la pilule du lendemain y est interdite ! Enfin, ça c’est ce que dit la loi car selon la presse et différents témoignages elle est en vente libre dans presque toutes les pharmacies du pays.
Peines encourues :
- de 3 à 6 ans de prison pour la femme ayant avorté
- de 3 à 10 pour la personne ayant pratiqué l’avortement
Lien utile en cas de grossesse non désirée au Honduras : Women Help Women
Nicaragua
Alors que l’avortement était autorisé en cas de danger pour la vie ou la santé de la femme enceinte et dans certains cas de viol, le gouvernement d’Ortega a décidé, en 2008 de modifier la loi. aujourd’hui l’IVG est totalement interdite au Nicaragua.
Peines encourues :
- entre 1 et 2 ans de prison pour la femme ayant avorté
- de 1 à 3 ans d’emprisonnement pour toute personne ayant pratiqué l’acte
Lien utile en cas de grossesse non désirée au Nicaragua : GEDAT / Movimiento Autónomo de Mujeres de Nicaragua / Católicas por el derecho de decidir
Mexique
Depuis le 07 septembre 2021, l’avortement est dépénalisé au Mexique. Chaque état dispose d’une réglementation différente quant aux délais et raisons d’IVG.
Liens utiles en cas de grossesse non désirée au Mexique : Como hacerse un aborto (liste d’associations) / Necesito abortar
Panama
Depuis 1982 le Panama autorise l’avortement en cas de danger vital pour la femme enceinte ou le fœtus et en cas de viol. Attention, avorter en cas de viol n’est pas si simple : l’IVG doit être accordée par une autorité compétente et avoir lieu pendant les deux premiers mois de grossesse.
Peines encourues :
- 1 à ;3 ans de prison pour la femme ayant avorté
- de 3 à 6 ans pour la personne ayant pratiqué l’avortement
Lien utile en cas de grossesse non désirée au Panama : Women on waves (liste de contacts)
Paraguay
Comme dans de nombreux pays d’Amérique Latine, l’IVG n’est autorisée que lorsque la grossesse menace la vie ou la santé de la femme enceinte.
Peines encourues :
- 15-30 mois pour la femme enceinte et toute personne ayant effectué l’un avortement
- si l’interruption volontaire de grossesse a eu lieu pour protéger l’honneur de la femme, celle-ci encourrant 6 à 12 mois d’emprisonnement
Lien utile en cas de grossesse non désirée au Paraguay : Por la vida de las mujeres hablemos de aborto
Pérou
Au Pérou, l’avortement n’est autorisé qu’en cas de danger pour la vie ou la santé de la femme.
Peines encourues :
- en théorie, la loi punie jusqu’à 2 ans de prison ou de Travaux d’Intérêts Généraux toute femme ayant effectué une IVG (selon de nombreuses sources internet, ces peines ne seraient pas appliquées, mais, il vaut mieux ne pas tenter le diable, non ?)
- jusqu’à 3 mois de prison si l’avortement a été effectué suite à un viol ou lorsque le fœtus était non viable
- d’1 à 5 ans d’emprisonnement pour la personne ayant pratiqué l’avortement
Lien utile en cas de grossesse non désirée au Pérou : Decido Yo / Colectiva por la libre información para las mujeres
Salvador
Le Salvador est l’un des pays les plus stricts en terme d’avortement. En effet, en plus de condamner l’interruption volontaire de grossesse, il condamne les fausses couches.
Ici la constitution « reconnaît comme personne humaine tout être humain à partir de sa conception ». Par conséquent, un avortement est un homicide aggravé et est totalement interdit.
En 2017 un projet de loi a été déposé pour dépénaliser l’avortement en cas de viol, danger pour la santé et la vie de la femme enceinte, foetus non viable.
En attendant un changement dans la loi salvadorienne, ne prenez pas de risques inutiles: en cas fausses couche il est préférable pour une femme de se rendre directement au commissariat avec le fœtus. En effet, si vous allez à l’hôpital, le personnel médical serait dans l’obligation de vous dénoncer aux autorités afin de se protéger de toute accusation de complicité d’homicide.
Hugo Clément a fait un reportage pour Konbini sur le sujet :
Peines encourues :
- Que ce soit pour une fausse couche ou une interruption volontaire de grossesse, une femme peut encourir jusqu’à 50 ans de prison ferme.
Lien utile en cas de grossesse non désirée au Salvador : Agrupación ciudadana por la despenalización del aborto
Surinam
Au Surinam, l’avortement n’est autorisé qu’en cas de danger pour la vie ou la santé de la femme.
Peines encourues :
- jusqu’à 3 ans d’emprisonnement pour une femme ayant eu recours recourt à une IVG
- jusqu’à 4 ans de prison pour toute personne ayant pratiqué l’un avortement
Lien utile en cas de grossesse non désirée au Surinam : Genderoptiek
Uruguay
Depuis 2012 l’Uruguay est l’un des rares pays du continent à autoriser légalement l’IVG. L’avortement est possible jusqu’à la 12e semaine de grossesse. Attention, il y a tout de même un « mais » : seules les Uruguayennes ou les étrangères résidant dans le pays depuis au moins un an peuvent y avorter.
Pour avorter, une femme enceinte devra consulter un médecin qui la réorientera vers un comité pluridisciplinaire de trois professionnels.
De là, elle aura un délai de réflexion de 5 jours avant l’avortement.
Lien utile en cas de grossesse non désirée en Uruguay : Mujeres en el horno
Venezuela
Au Venezuela, l’avortement n’est autorisé qu’en cas de danger pour la vie de la femme enceinte.
Peines encourues :
- de 6 mois à 2 ans de prison pour la femme
- d’1 à 3 ans de prison pour la personne ayant pratiqué pratiquer l’avortement (sauf si cela a été fait pour protéger son honneur, celui de sa femme, de sa mère, de sa sœur, de sa fille biologique ou adoptive. Dans ces cas, la peine serait réduite)
Lien utile en cas de grossesse non désirée au Venezuela : Línea aborto información segura
J’espère que cet article pourra être utile, il faudrait presque le traduire en espagnol ! 🙂
Perso j’avais été choqué aussi, habitué aux marches féministe en France qui dénoncent le harcèlement de rue, de voir que dans d’autres pays, ces mêmes marches demandent le droit de disposer de son propre corps, ou juste que la justice ne ferme pas les yeux lorsqu’une femme meure sous les coups de son mari…
Bonne chance à elles dans leurs luttes !!!
Je serai dans une petite ville bolivienne pour la Journée Internationale des Droits des Femmes et je me demande quelles seront les activités proposées et, en cas de manifestation, les slogans scandés. Est-ce que, dans cette ville internationale où se côtoient près de 50 nationalités les Femmes descendront battre le pavé ? Est-ce que ces Femmes qui ont accès à l’avortement dans leur pays d’origine demanderont le droit à disposer de leur corps dans leur pays d’accueil ?
Merci beaucoup pour ton commentaire qui m’a fait penser à toutes ces questions !
Pour la traduction à l’espagnol, pourquoi pas,
MERCI!
Merci beaucoup d’avoir fait tout ce travail de recherche et synthèse de l’information, je suis sûre que cette article sera utile à plus d’une backpackeuse. Je me suis moi même plusieurs fois poser la question et je m’étais toujours dis que « au pire j’irais en Uruguay »…
Merci à toi pour ce commentaire !
Aller en Uruguay… la fausse bonne idée car comme tu as pu le lire les étrangères ne peuvent y avorter. Intéressant de voir que de nombreuses baroudeuses, y compris moi-même, pensent à ce pays avant de penser à la Guyane Française.
J’espère vraiment que l’article sera utile.
Très bon article.
Merci beaucoup pour votre travail.
Merci beaucoup.
Haïti figure sur la carte mais il n’y a aucune information à som sujet, pourquoi?
Est-ce que vous jugez qu’il n’y a aucune information à partager ou vous ignorez la situation tout simplement.
Même par écrit et même sur un blog il y a une certaine manière de s’adresser aux gens. Ne proposer que deux options négatives peut être perçu comme une agression ou un jugement. Heureusement, je ne suis pas susceptible.
Comme vous pouvez le lire dans la légende de la carte, elle n’est pas de moi. Néanmoins je la partage car elle me paraît pertinente.
Voici l’option c (la bonne) : parce que je ne parle que des pays d’Amérique Latine continentale.