Visa

Arc-en-ciel nuageux, Portugal

Le « chez soi » du voyageur : entre toi et toit(s)

A quelques mois de mon voyage pour découvrir où est mon « chez moi », je commence à me demander s’il est vraiment important d’offrir une adresse à notre « chez moi » …
Aujourd’hui j’essaie de réfléchir à  ce « chez moi » que je vais quitter et retrouver …

Du voyage à l’expatriation

Rien n’était vraiment prêt : je ne m’étais renseignée ni sur les conditions d’entrée des pays à traverser, ni sur les vaccins obligatoires et encore moins sur les routes à suivre. Mon itinéraire, résumé en deux mots, pouvait tout aussi bien me faire passer par le Paraguay, le Surinam ou Trinité et Tobago.

Marions-moi !

Lorsque l’on décide de s’expatrier il faut penser à tout : aux livres qui garniront notre nouvelle bibliothèque, aux bilans de santé qu’on ne pourra pas se payer dans le pays le plus libéral au monde, aux personnes à qui dire au revoir ou à bientôt, aux kilos de chocolats à apporter de l’autre côté de l’Atlantique car là-bas il n’y en a pas vraiment, au visa indispensable pour ne pas être clandestin

Sur la route

Trois mois plus tard

Trois mois. Pour tous ceux qui ne voyagent pas ou qui ne sont pas dans une situation de semi-illégalité cela ne représente rien, pourtant, pour les étudiantes qui, comme moi, ne prennent jamais la peine de faire des visas cette échéance représente beaucoup : c’est le moment où l’on va visiter le pays d’à côté histoire de renouveler le visa touriste …

Expatriation chilienne

A peine un visa touristique, un compte en banque vide, aucune opportunité professionnelle dans mon domaine, pas de billet « retour » ni même les moyens d’en acheter un mais toujours cette curiosité intarissable, cette soif de folie et cette folle envie de ne rien faire comme tout le monde.